Presilia de Vries, une nouvelle écopédagogue aux CNB.

Presilia de Vries ; Ecopédagogue pour la mycologie et la botanique.

Quel est ton rôle au sein des CNB ?

Je suis engagée en tant qu’Écopédagogue, pour former et animer principalement sur les sujets liés à la mycologie (le fabuleux monde des champignons) et la botanique. Je participerai également aux projets de monitoring et de sciences participatives sur le territoire, pour étudier et comprendre un peu mieux la nature qui nous entoure !

Quel parcours de formation as-tu ?

Après des études en traduction, j’ai bien vite compris que mon premier amour, la nature, m’appelait pour que je revienne vers elle. J’ai donc réalisé des études en gestion de l’environnement et des études en mycologie, tout en poursuivant diverses formations liées (in)directement à ce sujet (animation nature, guide nature chez les CNB, conteuse, etc.). J’aime énormément apprendre et suis convaincue qu’il n’y a pas un seul chemin pour arriver à destination !

Comment es-tu devenue passionnée par la nature ?

Depuis toute petite, j’entretiens un lien affectif et artistique avec la nature. Avec mon père, quand nous ne dessinions pas les plantes et oiseaux, nous nous occupions de ces derniers lorsque nous les trouvions blessés. Ma passion “plus naturaliste” est venue vers mes 20 ans quand j’ai intégré Jeunes et Nature, une organisation de jeunesse où j’ai pu rencontrer bon nombre d’amis naturalistes qui m’ont joyeusement “convertie”.

As-tu une chouette anecdote nature à partager ?

Dans nos contrées, il arrive que nos sentiers deviennent quasiment imperméables, soit parce qu’ils sont tassés de tous les passages humains, soit parce qu’ils sont bitumés. Presque plus aucune once de vie ne semble s’y trouver, et pourtant, la nature trouve encore et toujours son chemin.

Par chance en automne, au gré d’un chemin bien compact ou d’un trottoir, vous pourrez tomber sur une force de la nature : l’Agaric des trottoirs (Agaricus bitorquis) ! Ce champignon est tellement puissant que son chapeau parvient à soulever le bitume pour sortir à l’air libre. Pour un être de 10 cm de diamètre et dont le cousin est acheté en supermarché pour agrémenter nos plats, c’est plutôt impressionnant. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine !