Journée mondiale de la vie sauvage

Ce 3 mars est la Journée mondiale de la vie sauvage ! Une journée qui met en avant l’importance de la préservation de la biodiversité. Que ce soit, en participant à des formations naturalistes ou à des actions de conservation, en préservant les habitats naturels, en passant du temps dans la nature ou en s’émerveillant de celle-ci simplement… Ensemble, nous pouvons faire la différence et assurer un avenir durable pour toutes les espèces qui peuplent notre planète.

Notre lien avec la nature

L’humanité a toujours été intrinsèquement liée à la nature. Nous sommes nés de la Terre, nourris par ses ressources, inspirés par sa beauté. Pourtant, dans notre quête de progrès, nous avons souvent oublié notre lien vital avec elle, la considérant comme une simple ressource à exploiter sans discernement. À mesure que les conséquences désastreuses de nos actions se font sentir, nous devons nous rappeler l’importance cruciale de sa conservation pour notre propre survie.

Chaque jour, les Cercles des Naturalistes de Belgique tentent d’éveiller les consciences par le biais de l’émerveillement et de l’éducation naturaliste. La conservation doit être au cœur de nos préoccupations, avec des politiques fortes pour protéger les habitats naturels et les espèces animales, végétales et fongiques.

L’importance de se reconnecter à la nature

La nature n’est pas simplement belle, elle est essentielle à notre bien-être physique et mental. Le simple fait de se promener dans les bois, d’observer les oiseaux, de sentir l’herbe sous nos pieds peut réduire le stress et améliorer notre santé mentale. L’observation de celle-ci est un moyen d’apprécier la beauté de notre monde et de mieux comprendre les mécanismes de l’écosystème.

La nature et nous, les naturalistes

Pour les naturalistes, c’est une raison de vivre. Elle nous pousse à observer, à étudier et à documenter les êtres vivants qui nous entourent. Pour nous, chaque animal, chaque plante, chaque écosystème est un livre ouvert qui ne demande qu’à être lu.

Il est de notre responsabilité de transmettre nos connaissances et notre amour de celle-ci, ainsi que notre conscience écologique aux générations futures. Nous devons leur offrir un monde où la biodiversité est préservée, où les écosystèmes sont équilibrés et où l’homme vit en harmonie avec la nature.

La nature et vous

Entendez-vous l’appel du vivant ? C’est une force qui transcende les êtres humains. Elle se manifeste par une envie irrépressible de se connecter avec la nature, de comprendre ses mystères, de protéger ses créatures et de promouvoir son bien-être. Un appel du cœur, des tripes, comme une force indescriptible qui nous pousse à sortir, à absorber par tous nos sens chaque rayon de lumière, chaque son, chaque odeur et texture, comme :

  • redécouvrir les couleurs éclatantes et étonnantes à chaque changement de saison, discerner les courbes douces d’une vallée verdoyante, observer le ballet aérien des étourneaux en migration, entrapercevoir le roi de la forêt, un sanglier ou un blaireau à l’affût, contempler le reflet du soleil dans les bulles et les œufs de batraciens, distinguer la silhouette vive et élégante de la chauve-souris à la tombée de la nuit, scruter les lumières scintillantes des lucioles, constater la beauté étincelante d’un ciel étoilé ;

  • n’entendre que le silence ronronnant de la nuit, de l’univers, accueillir les cris des renards et des rapaces nocturnes qui troublent cette nuit, appréhender le craquement des branches et des feuilles sèches sous nos pas, écouter le doux murmure de l’eau qui coule dans un ruisseau sinueux, identifier le glissement d’un serpent ou d’un lézard dans l’herbe, prêter l’oreille aux bourdonnements des insectes et des pollinisateurs butinant joyeusement, saisir le son feutré de nos pas dans la neige ;

  • inhaler l’air pur de la campagne en pleine l’hiver, flairer le parfum terreux des mousses et des champignons au petit matin, déguster les fleurs et les plantes sauvages croisées au bord des chemins, savourer l’odeur de la résine et des pins dans l’air, lorsque la température monte, renifler le parfum musqué et les déjections des animaux qui nous ont précédés, humer l’odeur caractéristique des roches imprégnées par l’eau de pluie ;

  • palper la texture lisse et glissante des mollusques, frôler délicatement les ailes d’un papillon, les plumes d’un oiseau, tâter l’écorce rugueuse d’un arbre sous nos doigts, saisir la dureté et l’éternité d’une roche parmi des falaises fossilisées. Et enfin, caresser la douce fourrure d’un animal pour l’aider et le rassurer.

À nous les naturalistes en quête de sens,
À nous les écosensibles et les éco-anxieux privés d’espaces.
Soyons sauvage, écoutons notre Nature !