Interreg Cap Biodiversité : Connaître, aimer et protéger la biodiversité au-delà des frontières

Cap biodiversité est un projet du programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen (Interreg VI). Il a débuté en avril 2024 et prendra fin en mars 2028. Les CNB y jouent un rôle majeur, et on vous explique pourquoi.

Le projet Cap biodiversité concerne tout le territoire du Parc naturel européen Plaines Scarpe-Escaut (PNePSE[1]), c’est-à-dire 127 communes et villages situés entre Lille, Douai et Valenciennes en France, et Tournai, Ath et Mons en Belgique.

Sur la base d’un constat simple (« la nature n’a pas de frontière ! »), il était impératif de développer un projet nous permettant de travailler ensemble à une échelle biologique cohérente. Les enjeux de préservation de la biodiversité étant communs entre les deux pays sur ce territoire, un projet de conservation du patrimoine naturel a naturellement été envisagé pour favoriser la protection des espèces et des habitats à une échelle transfrontalière. Et c’est ainsi qu’a vu le jour Cap Biodiversité !

Cap pour Connaître – Aimer – Protéger !

Un acronyme qui implique également la direction à prendre car il est indispensable de connaître pour aimer et comprendre les enjeux autour de la biodiversité et en définitive, mieux la protéger. Ces trois composantes permettront d’aboutir ensemble à un objectif de maintien de la biodiversité.

Ce projet se divise en 3 phases :

  • une phase d’amélioration des connaissances avec la mise en place d’ateliers de formation et la réalisation d’inventaires naturalistes,
  • une phase de sensibilisation et de mobilisation des habitants du territoire qui se déroulera en parallèle,
  • et enfin la réalisation des aménagements favorables à la biodiversité.

Pour mener à bien cette mission, le PNePSE, composé du Parc naturel régional Scarpe-Escaut (PNRSE) et du Parc Naturel des Plaines de l’Escaut (PNPE), est accompagné de deux associations : le GON (ASBL Groupe ornithologique et naturaliste) et les CNB. Ils forment ensemble les structures opératrices du projet. Des structures partenaires sont également associées : le Département du Nord et Natagora.

La nature est l’affaire de tous

Cependant, la conservation de la nature est une responsabilité collective, qui deviendra réalité à condition que nous nous y investissions tous. C’est pourquoi à côté de ces structures, il est indispensable d’adjoindre les citoyens. Ainsi, c’est dans la dynamique des sciences participatives, parfois appelées sciences citoyennes ou sciences collaboratives que s’inscrit Cap Biodiversité.

Les citoyens représentent ensemble une force importante. En participant à ces recherches collaboratives, chacun peut apporter sa contribution, ce qui aura pour effet d’aboutir à une accumulation importante de données.

Ainsi, les sciences citoyennes permettent d’améliorer la compréhension et la surveillance de la biodiversité en s’appuyant sur les naturalistes bénévoles. Ces connaissances sont ensuite mobilisées pour mettre en place des actions ciblées de protection.

Si vous souhaitez plus d’informations concernant Cap Biodiversité ou prendre une part active dans le développement de ce projet, vous pouvez vous consulter le site : https://www.cap-biodiversite.eu/

Voir la page Facebook du projet « Cap Biodiversité« .

Et vous pouvez également Antonio d’Arienzo contacter directement par email : antonio.darienzo@cercles-naturalistes.be


[1] Depuis le 2021, Le Parc Naturel des plaines de l’Escaut et le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut forment le territoire transfrontalier du Parc Naturel européen Plaines Scarpe-Escaut.