Découvrez le cercle d’Attire d’Ailes

Ce mois-ci, nous vous proposons de découvrir le parcours de Francis Mauhin, Président du cercle « Attire d’Ailes »

Comment est venue ta passion pour la nature ?

Quand j’étais enfant, le fermier derrière chez nous était un tendeur (oiseleur). Cette pratique était habituelle chez les villageois du Pays de Herve. C’était une autre époque, ne jugeons pas ! À son contact — je n’avais pas de papa — je suis vite devenu passionné par les oiseaux. Merci, Armand !

Plus tard, j’ai ouvert la cage aux oiseaux, et en 1990, je suis devenu guide ornitho chez Aves (actuellement Natagora).

Quel est ton parcours au sein des CNB ?

En 2000, quand je suis arrivé à Stoumont, je me suis dit que ce serait chouette de pouvoir parler des plantes tout en guidant pour l’avifaune. Déjà, les oiseaux se faisaient plus rares.

Je me suis inscrit aux CNB, dans le cercle « La Trientale », dont je suis devenu secrétaire. Rapidement, j’ai été mordu par le virus de la botanique ! En 2005, avec ma femme Nicole (décédée), nous avons fondé « Les Sources », un cercle à thématique botanique. Mais mes premiers amours m’ont rappelé que j’avais délaissé les oiseaux. J’ai laissé Les Sources dans les mains de Michel Bertrand, et nouvelle création en 2010, mon 2e bébé, Attire d’Ailes.

Ton cercle en 3 mots ?

Un œil à terre, un œil en l’air ! La devise d’Attire d’Ailes !

Là, je mélange principalement deux thématiques, l’ornithologie et la botanique, mais pas que.

J’aime particulièrement attirer l’attention sur les plantes « délaissées ». Je pense aux Poacées, aux Astéracées jaunes, aux Joncacées, aux Carex…

Que préfères-tu dans ton rôle de président ?

Dans mon cercle, je suis tout-en-un !

Guider une excursion, c’est la cerise sur le gâteau. Mais en amont, il faut préparer les parcours, les reconnaître, gérer le site Web et le groupe Facebook. Aussi quelques publications de documents botaniques, création de clés dichotomiques simplifiées… Je suis passionné par la nomenclature, la taxonomie, l’usage des noms latins…

Tout cela est stimulant, fascinant !

Peux-tu nous donner tes trois endroits préférés pour randonner en Belgique ?

D’abord, ma région natale. Je suis un enfant du Pays de Herve (Battice).

Puis, le prolongement du Pays de Herve au nord, c.-à-d. les Fourons et le sud du Limbourg néerlandais.

Et enfin, j’adore les réserves naturelles du Limbourg belge.

Quels sont tes souhaits pour l’avenir ?

Continuer à faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, entouré de mes fidèles complices naturalistes. Sans elles, sans eux, pas d’Attire d’Ailes !

Devenu parrain de 3 CGN, je déguste mon rôle de pédagogue, mais j’aimerais néanmoins que plus de CGN viennent aux excursions d’Attire d’Ailes.

À ces CGN, j’aimerais partager un truc qui a marqué mon parcours naturaliste : « Fréquenter les bonnes personnes, au bon moment, au bon endroit ! ».

Dans un avenir proche, je devrais normalement collaborer dans la nouvelle formation ornitho des CNB.