Les CNB mettent à votre disposition ce jeu de rôles qui vous permettra de montrer aux enfants (à partir de neuf ans) que tous les êtres vivants ont besoin les uns des autres : ils sont interdépendants. Voici les règles ainsi que le jeu de cartes que vous pouvez télécharger :
Dans un écosystème (étang, bois, désert), les êtres vivants dépendent les uns des autres pour satisfaire leurs besoins vitaux : nourriture, air, eau, abri, moyen de transport. Ces interactions créent un vaste réseau de liens. Les relations entre les êtres vivants sont d’une richesse et d’une variété impressionnantes. Leur observation nous amène à percevoir la complexité, la fragilité et la diversité de la nature qui nous entoure.
Ce concept est aussi très important pour comprendre les conséquences de nos propres actions sur l’environnement. En effet, l’homme joue un rôle important dans ces relations d’interdépendance. Rôle négatif quand il bouleverse les équilibres en place (usage de pesticides, disparition de milieux et d’espèces…). Rôle positif lorsqu’il restaure des milieux fragiles, quand il augmente la biodiversité (installation de nichoirs, respect de l’environnement…) Enfin, l’homme appartient lui aussi aux réseaux alimentaires en tant que super prédateur (ce qui ne constitue pas une place privilégiée : voir plus loin dans le déroulement du jeu) En simplifiant, on distingue :
- les producteurs : ce sont les végétaux. A partir de l’énergie solaire et des éléments minéraux du sol, ils fabriquent des matières organiques que les autres êtres vivants consomment ;
- les consommateurs de premier ordre : ce sont les herbivores (rongeurs, abeilles, pucerons, tétards de grenouilles, chevreuils…) ;
- les consommateurs de deuxième ordre : ce sont les prédateurs qui tuent d’autres animaux pour s’en nourrir (araignées, grenouille, coccinelles, renard, mésanges…) ;
- les décomposeurs : ils décomposent les matières organiques mortes et les recyclent en éléments minéraux disponibles pour les plantes.
Notons qu’un prédateur peut en manger un autre. Par exemple le renard qui croque une mésange qui elle-même venait d’avaler une araignée qui dégustait un moustique.
La recherche de nourriture induit différentes relations entre les êtres vivants :
- la symbiose : deux espèces s’associent et s’entraident pour vivre dans de meilleures conditions. Exemple : le bouleau et l’amanité tuemouche (champignon rouge à points blancs) ;
- le commensalisme : une espèce bénéficie d’une autre sans lui nuire. Elle utilise ses restes de nourriture, se fait transporter… ;
- le parasitisme : un animal se nourrit aux dépens d’un autre sans le tuer immédiatement. Exemple : la tique suce le sang des mammifères ;
- la prédation : un être vivant en tue un autre pour le manger ;
- la compétition entre des espèces différentes : pour une même ressource : les arbres dans une forêt, à la recherche de la lumière, ou la buse variable et la faucon crécerelle dans leur chasse aux petits rongeurs ;
- la compétition entre individus d’une même espèce : elle se manifeste par la création de territoires (chez les oiseaux, par exemple) ou par des comportements de hiérarchie sociale (les loups, les fourmis…).