Nouveau collège CNB : bienvenue à Antonio D’arienzo

Antonio a rejoint notre équipe début septembre, nous vous proposons d’en apprendre plus sur lui et ses missions au sein des CNB.

Peux-tu nous partager ta/tes missions au sein des CNB ?

Nouvellement engagé par les CNB, je viens renforcer l’équipe de la dynamique des Cercles pour le Hainaut et également piloter l‘Interreg CAP Biodiversité.

Ainsi, mon travail consiste à apporter mon soutien à nos équipes de bénévoles. Si je trouve cela important? Evidemment! En effet, c’est grâce à leur engagement et à leurs compétences que nous pouvons ensemble sensibiliser et mobiliser les citoyens et citoyennes à la préservation de la nature. Nous occupons, Jennifer, Géraldine et moi, un poste clé en constituant le trait d’union entre nos membres et notre association.


Par ailleurs, j’ai également été désigné comme chargé de mission dans le cadre de l’Interreg Cap (Connaître – Aimer – Protéger) Biodiversité. Ce projet du programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen (Interreg VI) a débuté en avril 2024 et se terminera en mars 2028. L’objectif de cet Interreg est : « d’améliorer la connaissance de la biodiversité locale à l’échelle d’un territoire transfrontalier, celui du Parc naturel européen Plaines Scarpe-Escaut (PnePSE) ; le but étant de mettre en place des actions et des aménagements favorables à la préservation du patrimoine naturel emblématique de cet espace, indépendamment de la frontière. »

Quel est ton parcours au sein des CNB ?

La protection de l’environnement m’est toujours apparue comme une priorité. Mais c’est après avoir suivi ma formation de Guide-Nature® que j’ai pris conscience de la nécessité de sensibiliser jeunes et moins jeunes à la découverte de la nature à travers l’émerveillement qu’elle suscite et le partage de mes connaissances naturalistes.

Peux-tu nous donner tes trois endroits préférés pour randonner en Belgique ?

Ayant toujours vécu dans le Borinage, mon choix se porte sur les lieux emblématiques de cette région post-industrielle. Ainsi, bien que j’aurais  très certainement aimé connaître la vallée de la Haine sans l’intensité de l’activité extractive et la manière dont notre environnement en a été modifié, je suis malgré tout impressionné par cette « chaîne de montagnes » créée par l’homme! Les terrils sont devenus avec le temps un symbole fort de nos régions extractives. Je ne peux que vous inviter à les (re)découvrir en suivant le GR412. L’autre roche célèbre du bassin de Mons, c’est la craie. Il en existe différentes variétés dont notamment la craie phosphatée. Son exploitation a donné naissance au deuxième plus grand site souterrain de Belgique : La Malogne. Classé au patrimoine exceptionnel de Wallonie, repris dans le réseau Natura 2000, il s’agit également d’un des gîtes d’hibernation les plus importants pour les chiroptères. Pour terminer, même si le choix est rude, j’ai quand même envie de citer le bois de Colfontaine. C’est un peu la forêt de Brocéliande du Borinage! Elle constitue un reliquat de la forêt charbonnière pour notre région. On peut y observer de magnifiques floraisons des plantes vernales dont une géophyte assez rare, l’asaret (Asarum europeaum) et, pour les fans de géologie, on peut y voir la Faille du midi.

Une anecdote nature lors d’une sortie ?

Beaucoup d’anecdotes « nature » me viennent en tête, mais je vais plutôt en épingler une que j’ai eue lors de la « troisième mi-temps » d’une journée d’inventaire. En effet, je me suis retrouvé avec mon ami Paul Michaux qui a maintenant 72 ans (il ne les fait pas ), et un jeune de 18 ans que nous avions encadré toute la journée. Attablés autour d’un verre, j’ai trouvé génial la possibilité qu’avait trois générations de se retrouver autour d’une passion commune. Pas la bière, mais la nature ! Enfin, je peux toujours vous raconter d’autres anecdotes autour d’un verre 🙂