Initiation à la reconnaissance des fougères

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Bien moins nombreuses en diversité que les plantes à fleurs, les fougères sont encore trop souvent délaissées par les botanistes débutants. À l’aide de cette clé, très visuelle, prenez du plaisir à mettre un nom sur les fougères que vous rencontrerez sur les talus du chemin creux, sur les vieux murs du cimetière, au cœur des sous-bois, le long du ruisseau ou, encore, au pied de la haie ou de la falaise rocheuse.

UGS : CN019 013 Catégories : ,

Description

Initiation à la reconnaissance des fougères de nos sous-bois, vieux murs, rochers et éboulis

par Bernard Clesse.

Pourquoi les fougères sont-elles si peu connues du naturaliste, alors que leur nombre d’espèces est tellement inférieur à celui des plantes à fleurs (Spermatophytes) ? Est-ce dû à l’absence de fleurs, leur physionomie semblable ou encore à l’aspect  rébarbatif des clés de détermination ?

La flore belge compte encore 50 espèces de Ptéridophytes (outre 7 espèces considérées comme disparues) dont 37 fougères (Classe des Filicopsidés), 7 prêles, 5 lycopodes et 1 isoète.

Dans une première partie, nous aborderons 16 fougères colonisant les sous-bois de nos régions, milieux propices à ces végétaux recherchant généralement ombre et fraîcheur.

La seconde partie sera consacrée à 19 fougères des vieux murs, rochers et éboulis, susceptibles d’être observées en Belgique. Rochers de natures calcareuse, siliceuse ou argileuse, entrées de grottes ou de galeries, murs de pierre sèche ou murs cimentés, margelles de puits et de fontaines, éboulis et terris d’anciennes carrières, tous ces micro-écosystèmes peuvent receler une foule de fougères, et souvent bien d’autres cryptogames (mousses, hépatiques, lichens, algues).

Certaines espèces se retrouveront cependant dans les deux clés ; en effet, et afin de mieux le comprendre, nous pourrions citer l’exemple d’une forêt de ravin où l’on peut observer à la fois des fougères de sous-bois et des fougères de milieux rupestres vu la présence habituelle de rochers et éboulis.

Sur les 37 fougères belges, 10 d’entre elles ne seront pas envisagées ici soit pour leur écologie très particulière, soit pour leur très grande rareté, il s’agit de :

  • Azolla filiculoides (étangs aux eaux eutrophes),
  • Asplenium fontanum (rochers calcaires plus ou moins frais ou ombragés, puits…),
  • Botrychium lunaria (pelouses sèches, landes),
  • Dryopteris cristata (tourbières),
  • Dryopteris expansa (forêts silicicoles de Haute Ardenne),
  • Matteuccia struthiopteris (cultivé pour l’ornement, forêts alluviales),
  • Onoclea sensibilis (cultivé pour l’ornement),
  • Ophioglossum vulgatum (prairies fraîches, dépressions humides dans les dunes,
  • lisières forestières argileuses et humides),
  • Pilularia globulifera (étangs aux eaux oligotrophes),
  • Thelypteris palustris (marais tourbeux).

Pour plusieurs espèces, il existe de multiples sous-espèces et variétés ; d’autre part, il existe pas mal d’espèces résultant d’hybridation interspécifique ; nous ne les avons pas détaillées ci-après, car tel n’était pas le but d’une initiation.

Par ce petit fascicule, nous espérons susciter l’intérêt des naturalistes pour le monde réellement passionnant qu’est celui des fougères.

Bonne découverte !

Informations complémentaires

Poids 66 g
Dimensions 21 × 14.8 × 0.3 cm
Auteur(s) :

Bernard CLESSE

Format :

28 pages, Noir et Blanc

Date de parution :

2011

Éditeur responsable :

Léon Woué

Réalisé par :

Cercles des Naturalistes de Belgique asbl

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