Le long de la Meuse

par Maud Servranckx et Thibaut Sabbe, écopédagogues au Centre Marie-Victorin (CNB).

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Étrangement, les premières mesures sanitaires prises pour endiguer la propagation du virus coïncident relativement bien avec l’arrivée du beau temps et sa ténacité. Habitants du bord de Meuse, mon compagnon Thibaut et moi avons pris l’habitude, chaque fin de journée venue, d’enfiler nos bottines pour aller nous dégourdir les jambes sur le halage. Moins fréquenté qu’à l’ordinaire, celui-ci n’en est pas déserté pour autant. Les chemins en terre sont fermes, damés par le passage régulier des promeneurs, et bétonnés en bon nombre d’endroits. Que certains s’y promèneraient en pantoufles serait à peine étonnant. Malgré tout ce « confort », cette anthropisation, la nature spontanée abonde sous les yeux et le nez de qui veut bien s’arrêter… et les rencontres fortuites se multiplient au fil des balades.

Allez, nous vous emmenons faire un tour, à la rencontre des hôtes du bord de Meuse et de nos réflexions vagabondes…

Maud & Thibaut

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