Le but du projet est de produire de la connaissance sur les friches mais également de tester une nouvelle façon de produire de l’information, entre monde scientifique et monde naturalistes. Par conséquent, un rapport sur la synthèse de l’état de connaissance des friches avant le début du projet sera réalisé. Ce dernier servira de base pour évaluer l’apport des inventaires réalisés au cours du projet. L’ensemble de ces informations permettra ainsi d’évaluer l’état de conservation des espèces présentes dans les friches.
La mise en place et l’application d’inventaires protocolés à grande échelle par des naturalistes sont une première en Wallonie. Cette expérience, riche en information (avantages, inconvénients et limites), fera l’objet d’un retour d’expérience avec d’autres acteurs (économiques, publics, associatifs…) par l’intermédiaire de groupes de travail. En effet, une telle expérience mérite d’être partagée en vue, pourquoi pas, d’être élargie.
Le projet à une date de fin. Par conséquent, c’est une expérience one shot. Certains inventaires pourront être de nouveau réalisés en 2024, mais pas tous, car cela dépend de la phénologie des groupes d’espèces. Lorsque les inventaires seront terminés, il sera alors temps pour les scientifiques d’analyser l’ensemble des données que vous aurez récoltées afin de produire les rapports de l’étude. Bien entendu, les résultats vous seront communiqués.